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Relevé des actes d'état-civil de Tamerville (Dossier de Presse)
Un article de Rodovid FR.
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Rodovid : dossier de presse
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[modifier] Le haut-fourneau de Tamerville !
Sommaire |
En effet, la ré-écriture dans un site internet généalogique d'un nouveau genre, de l'ensemble des actes d'état civil de Tamerville permet de mettre à jour ce haut fourneau, qui a bel et bien existé! On en avait connaissance par de rares documents et des fouilles archéologiques, maintenant on sait avec précision sa période de fonctionnement et qui y a travaillé.
[modifier] Comment ?
Cette nouvelle recherche généalogie croise des sources, parfois fort éloignées. C'est ce qui différencie cette nouvelle méthode de travail des «dépouillements» déjà effectués par les cercles généalogiques.
Cette découverte, menée par un collectif de bénévoles, permet de pointer les actes de baptême mariage ou inhumation[1] concernant les personnes[2] ayant travaillé dans ce haut fourneau du XVIIe siècle.
Conclusion, ce haut fourneau a fonctionné de 1659 à 1675, et s'est arrêté brutalement à la suite d'un effondrement.
Curieusement, bien qu'il n'en reste pas pierre sur pierre, le nom du Lieu-dit a perduré : Le Fourneau[3], à la limite de Tamerville et Sauxemesnil.
► Lire cet article de Rodovid sur les Forgerons de Tamerville
► Voir la liste des ouvriers métallurgistes connus à Tamerville
[modifier] Et bien d'autres découvertes !
[modifier] Les «ventiers»
Tout comme on voit passer ces familles de forgerons des années 1660, on voit plus tard passer, celles des ventiers, terme tombé en désuétude qui désigne un bûcheron migrant, qui achète la ressource exploitable d'une forêt, qu'il exploitera jusqu'à épuisement avant de poursuivre sa route vers une nouvelle «vente».
C'est ainsi que s'est constitué le bocage de nos contrées, au détriment de la forêt de Brix, qui était continue de Valognes à Cherbourg.
Surprise, le défrichage a été effectué tardivement à Tamerville, entre les années 1731 et 1762. Ici aussi on connait ces ventiers, leurs familles, et on a une assez bonne représentation de leur mode de vie[4].
► Lire cet article de Rodovid sur les Ventiers de Tamerville
[modifier] Qui enterrait-on dans l'Église ?
On imagine couramment que seule la noblesse avait droit d'être enterrée dans l'église. C'est seulement partiellement vrai !
Toujours avec la même méthode de dépouillement, on découvre que l'enterrement dans l'église est de règle pour tout le monde[5], jusque dans les années 1640 ! C'est l'enterrement dans le cimetière qui est l'exception ! Bien sûr, les places de choix sont réservées, et suivant son importance sociale, on est enterré dans le narthex, la nef, la chapelle sous clocher, la chapelle Saint-Jacques ou dans le chœur.
Dans les années 1670, la règle change : il faut payer sa place, et on peut établir une géographie économique de l'église.
Évidemment le chœur est réservé aux seigneurs de Tamerville. Plus surprenant, la chapelle Saint-Jacques est réservée à leur famille et... leurs domestiques.
Ainsi donc, on en apprend autant sur ce qu'est une église que sur la vie quotidienne de la noblesse locale.
► Lire cet article sur les meilleures places dans l'église de Tamerville dans Rodovid
[modifier] Mademoiselle Anonyme
On le voit la démarche est riche de découvertes. Mais apparaissent ici ou là d'autres faits marquants, telle cette demoiselle «Anonime de Sainte Marie», attestée par deux baptêmes officiés à Tamerville en 1694 et 1696. L'explication, plutôt étonnante est à lire dans cet article de Rodovid
[modifier] Anecdotes à foison
Évidemment ces registres foisonnent d'histoires souvent déconcertantes, parfois drôles ou tragiques. En voici quelques-unes (suivre les liens pour chaque anecdote) :
- 1638 : un terrible hiver
- 1670 : un cœur enterré dans le chœur
- 1674 : des enfants naturels enterrés dans l'église
- 1688 : un prêtre mort de malaria
- 1688 : marié avant d'aller en prison
- 1682 : un couple illégitime mais fidèle
- 1683 : l'usage du matronyme typiquement bas-normand.
- 1689 : naissance de la fille illégitime du sous-diacre, petit noble local.
- 1690 : une erreur d'état civil
- 1698 : un coup de mousqueton embarrassant
- 1724 : Décès imprévu de Jean Baptiste Daubin, artiste peintre, au Château de Chiffrevast
- 1725 : la vie rêvée d'une aristocrate, mariée à 13 ans, décédée à 18.
- 1727 : un terrible accident du travail
- 1744 : l'énigme des parents absents à l'enterrement de leurs enfants.
- 1744 : les limites floues entre paroisses démontrées par le décès d'un ventier dans une bijude[6] à la limite entre Tamerville et Brix[7]
Et bien d'autres encore. On l'aura compris, nos lecteurs trouveront à terme dans Rodovid de quoi lire leur arbre généalogique, et le chercheur aura tout loisir d'interroger la base de données comme bon lui semble.
[modifier] Grands arbres relevés à Tamerville dans Rodovid
- descendance de Guillaume Pontus
- descendance de Jean Bertault
- descendance de Germain L'Ecrouel
- descendance de Guerrand Mangon
- descendance de Jean Vallongnes
- descendance de Barnabé Mouchel
- descendance d'un Sanson anonyme
- descendance de Jean Gallien
Ce site fonctionne comme Wikipédia : tout un chacun peut y apporter ses connaissances. Qui est prêt à participer à cette aventure?
[modifier] Notes et références
- ↑ Les actes d'état civil pré-révolutionnaires sont couramment appelés BMS par les généalogistes, pour «Baptême Mariages Sépultures»
- ↑ Voir la liste de ces personnes, et cet article de Rodovid qui leur est consacré.
- ↑ Voir : l'article de Rodovid consacré au Lieut-dit «Le Fourneau»
- ↑ Voir cet article de Rodovid, consacré aux ventiers. En bas de page on trouvera la liste des ventiers de Tamerville
- ↑ Voir ces listes de personnes enterrées dans l'église.
- ↑ Bijude = cabane. Seul et unique mot de patois relevé dans tous les registres de Tamerville
- ↑ Saint-Joseph n'existait pas encore !
[modifier] Baptêmes Mariages et Sépultures à Tamerville, de 1624 à 1776
• 1624 • 25 • 26 • 27 • 28 • 29 • 1630 • 31 • 32 • 33 • 34 • 35 • 36 • 37 • 38 • 39 • 1640 • 41 • 42 • 43 • 44 • 45 • 46 • 47 • 48 • 49 • 1650 • 51 • 52 • 53 • 54 • 55 • 56 • 57 • 58 • 59 • 1660 • 61 • 62 • 63 • 64 • 65 • 66 • 67 • 68 • 69 • 1670 • 71 • 72 • 73 • 74 • 75 • 76 • 77 • 78 • 79 • 1680 • 81 • 82 • 83 • 84 • 85 • 86 • 87 • 88 • 89 • 1690 • 91 • 92 • 93 • 94 • 95 • 96 • 97 • 98 • 99 • 1700 • 01 • 02 • 03 • 04 • 05 • 06 • 07 • 08 • 09 • 1710 • 11 • 12 • 13 • 14 • 15 • 16 • 17 • 18 • 19 • 1720 • 21 • 22 • 23 • 24 • 25 • 26 • 27 • 28 • 29 • 1730 • 31 • 32 • 33 • 34 • 35 • 36 • 37 • 38 • 39 • 1740 • 41 • 42 • 43 • 44 • 45 • 46 • 47 • 48 • 49 • 1750 • 51 • 52 • 53 • 54 • 55 • 56 • 57 • 58 • 59 • 1760 • 61 • 62 • 63 • 64 • 65 • 66 • 67 • 68 • 69 • 1770 • 71 • 72 • 73 • 74 • 75 • 76 • 77 • 78 • 79 • 1780 • 81 • 82 • 83 • 84 • 85 • 86 • 87 • 88 • 89 • 1790 • 91 • 92 • 93 • 94 • 95 • 96 • 97 • 98 • 99 • 1800 • 01 • 02 • 03 • 04 • 05 • 06 • 07 • 08 • 09 • 1810 • 11 • 12 • 13 • 14 • 15 • 16 • 17 • 18 • 19 • 1820 • 21 • 22 • 23 • 24 • 25 • 26 • 27 • 28 • 29 • 1830 • 31 • 32 • 33 • 34 • 35 • 36 • 37 • 38 • 39 • 1840 • 41 • 42 • 43 • 44 • 45 • 46 • 47 • 48 • 49 • 1850 • 51 • 52 • 53 • 54 • 55 • 56 • 57 • 58 • 59 • 1860 • 61 • 62 • 63 • 64 • 65 • 66 • 67 • 68 • 69 • 1870 • 71 • 72 • 73 • 74 • 75 • 76 • 77 • 78 • 79 • 1880 • 81 • 82 • 83 • 84 • 85 • 86 • 87 • 88 • 89 • 1890 • 91 • 92 La mise en ligne des NMD s’arrête en 1892 |
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