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Lieu:Rouquet (Saint-Gély-du-Fesc)
Un article de Rodovid FR.
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Situé au nord de la commune, ce quartier aurait longtemps compté un château, dont la rue du Château de Rouquet en porte le souvenir.
[modifier] Histoire
Extraits d'Il était une fois Saint-Gély-du-Fesc d'Anne Sauvaget.
Cet ensemble résidentiel prit le nom de « Rouquet le neuf » tandis que l'ancien mas de Rouquet devenait « Rouquet le vieux »
- Le mas de Rouquet, devenu donc le « vieux » Rouquet, et qui ne se trouvait qu'à trois portées de fusil du château, appelé maintenant « Rouquet le neuf », servait de métairie de rapport. On y élevait des moutons. C'est là que continuait à vivre un fermier et que logeaient les bergers et les domestiques. Les bâtiments comprenaient les logements du métayer et des divers employés, trois bergeries voûtées, une écurie, une paillière, un four à pain. L'eau y était abondante grâce aux nombreuses sources. Le domaine faisait plus de 320 hectares.
- L'évêque Fenouillet (à l'origine du domaine) mourut en 1653. Il faisait de son petit neveu Pierre Vallat, son légataire universel ( …/...).
- En 1703, Pierre Vallat ayant des difficultés d'argent, vendit le domaine à Bernard Galabert, un ecclésiastique.
- (…/...) Galabert donna (son domaine) ainsi que tous ses autres biens, à sa sœur, marguerite, veuve du sieur Jean Boyer, un riche marchand de Montpellier, à condition qu'elle lui assurât le vivre et le couvert et une chambre avec ses meubles à Rouquet.
- De tous ses biens, Galabert se réservait quelques meubles pour sa chambre, de l'argent, et de porter le nom de « seigneur de Rouquet ». Il est possible que cette donation à sa sœur ait été faite en contrepartie d'une aide pécuniaire qu'elle lui fit pour payer ses dettes concernant le domaine de Rouquet. Après ces prévoyantes dispositions, il s'empressa de mourir.
- En 1724, Mme Boyer, propriétaire du domaine, en fit don à son fils Guillaume à l’occasion de son mariage. (…/...)
- En 1741-1742, le sieur Guillaume Boyer, du fait qu'il était seigneur de Rouquet, et qu'il tenait les justices moyenne, basse et directe de son domaine, se crut le droit de nommer un lieutenant, un juge et un procureur fiscal à Saint-Gély. Il revendiqua même la préséance sur les consuls et autres seigneurs féodaux du village (de Girar de Coulondres et Vaquier des Vautes) et réclama d'avoir à l'église un banc plus haut que les leurs. Il lui fut poliment, mais fermement répondu par le procureur juridictionnel qu'il était seigneur de Rouquet, et de Rouquet seulement. (…/...)
- Le domaine de Rouquet resta dans la famille Boyer jusque vers 1763. Ensuite il passa à un représentant d'une famille de vieille noblesse languedocienne, les de Girard (qu'il ne faut pas confondre avec les de Girard seigneurs de Coulondres).
- En 1775, c'est Martin de Girard, fils du Trésorier Général de France à Montpellier, Melchior Antoine Sébastien de Girard, seigneur de la Plane, qui était seigneur de Rouquet. (…/...) A sa mort ses deux filles héritèrent du domaine.
- La première, Madeleine, épouse d'un propriétaire terrien de Montpellier, Jean-François Poutingon, hérita de la partie de « Rouquet le neuf » qui était sur la commune de Saint-Gély (c'est-à-dire la grotte, le cellier, la maison de maître), tandis que la seconde, Rose, qui devint Mme Dibocasse, puis, après un divorce et un remariage, Mme de Ginestou, acquit les bâtiments du château qui sont sur la commune des Matelles (le grand bâtiment maintenant en ruine et le mas).
Qui est cité ici ?
Listes des personnes ayant vécu un évènement à Rouquet (Saint-Gély-du-Fesc).
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