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Eugène Alphonse Girard (1879-1926)

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◄ Fiche d'Eugène Alphonse Girard

Eugène Girard
Eugène Girard

Sommaire

[modifier] 1879-1892 Enfance

  • 7/03/1879 Naissance d’Eugène à Viré-en-Champagne. Il est le fils de Louis Joseph, journalier, et Maria Clémentine Lottin, ménagère. Son frère Louis est né en 1877.
  • 1881 Naissance de sa sœur Marie-Louise qui décédera 2 ans plus tard.
  • 1883 Naissance de sa sœur Angèle.
  • ca1886 Eugène est placé comme berger à sept ou huit ans.
  • 9/11/1888 Décès de son père.
  • 25/09/1889 Sa mère, "débitante de vins", se remarie avec Casimir Troussard, agriculteur à la Chouannière à Viré-en-Champagne.
  • 1890 Naissance de son demi-frère Casimir Troussard à la Chouannière.
  • 15/06/1892 Il obtient le certificat d’études primaires. Comme il était berger dès ses sept ou huit ans, Eugène a été à l’école aux cours du soir.

[modifier] 1899-1914 Avant guerre

  • 1899 Eugène est domestique
  • 1899-1902 Il réside à Chevillé.
  • 1900 Service militaire : Eugène est « ajourné » par le conseil de révision à cause d’un « défaut de taille ». Il mesurait 1m51.
  • 1901 à 1905 Il est aide de culture salarié
  • 14/10/1902 Mariage avec Joséphine Henriette Hervé à Saint-Christophe-en-Champagne.
  • 23/06/1903 Il réside à Saint-Pierre-des-Bois, à La Champagne
  • 29/11/1903 Il réside à Souligné-sous-Vallon, à la ferme de L’Onglée.
  • ca11/1905 Eugène et Joséphine s’installent à la ferme de La Pivardière à Saint-Christophe-en-Champagne (passage à la gendarmerie de Brûlon le 12/11/1905).
  • 1906 Sa mère et sa sœur Angèle habitent ensemble au Bourg de Viré-en-Champagne. Maria Lottin est journalière et vraisemblablement veuve.
  • 26/11/1908 Sa fille Raymonde naît à La Pivardière, à Saint-Christophe-en-Champagne (72). Louis Girard est son parrain.
  • 1910 Eugène est toujours agriculteur à La Pivardière. Dans cette ferme, les Girard ont 2 vaches, un cheval et moins de 10 ha de terre.
  • 1911 Eugène et sa famille s’installent à La Chartreuse, à Saint-Christophe-en-Champagne. Ils y remplacent Alexandre Hervé et Henriette Salmon, les parents de Joséphine. Eugène et Joséphine ont 4 vaches, 2 chevaux, environ 10 ha de terre, ainsi que 2 petits champs qu’ils ont achetés. La ferme appartient à Mme Maudet qui réside à Loué.

[modifier] 1914-1919 La guerre

  • 1/11/1914 Eugène est classé service armé (décision de la commission de réforme du Mans). Il est affecté à la 4ème section territoriale de COA (Commis Ouvriers d’Administration). N° matricule au corps : 1884.
  • 11/12/1914 Il est mobilisé et part à Laval.
  • 13/12/1914 Arrivée à l’armée. Il effectue un mois et demi de classe (beaucoup de longues marches).
  • 29/01/1915 Il Passe au 30e régiment territorial d’infanterie, 26e compagnie.
  • 23/02/1915 Eugène est dans la 13e compagnie.
  • 23/03/1915 Il est photographié à Bonnétable avec quelques hommes de son régiment.
  • 30/04/1915 Eugène passe au 29e régiment territorial d’infanterie. N° matricule au corps : 11680.
  • 29/09/1915 Passé au 27e régiment territorial d’infanterie.
  • 1916 Du fait de l’incohérence des informations recueillies, son affectation est incertaine.
  • 11/03/1916 injections anti- typhoïdiques.
  • 22/03/1916 injections anti- typhoïdiques.
  • 5/04/1916 injections anti- typhoïdiques.
  • 14/09/1916 – 29/09/1916 Eugène participe à des combats pour lesquels il sera cité à l’ordre du régiment et décoré de la croix de guerre, étoile de bronze.
Des incohérences apparaissent plus particulièrement à partir de cette période : en effet, le 27e RIT est à ce moment dans un secteur tranquille en Champagne. Il ne participe à aucun combat. D’autre part, il existe une photo d’Eugène avec un uniforme du 101e (affectation non reportée sur le registre matricule). L’uniforme est du type de ceux qui étaient portés à partir de 1916. Eugène était-il à ce moment dans le 101e RI ? Son bataillon du 27e RIT a-t-il été affecté comme bataillon supplémentaire du 101e ? Et dans ce cas depuis quand ?
  • 24/11/1916 Il est blessé devant Verdun (55) (contusion légère par éclat d’obus) et évacué.
Selon la mémoire familiale, pendant la guerre, à l’occasion d’une bataille, Eugène se serait retrouvé seul survivant de son unité (section ou compagnie ?). Il aurait également été enseveli vivant suite à des bombardements. Est-ce arrivé le 24/11/1916 ?
  • 25/11/1916 au 30/03/1917 Eugène ne combat pas.
Nouvelle énigme : si Eugène a eu une contusion légère pourquoi est-il resté hors armée pendant 4 mois ?
  • 31/03/1917 Retour aux armées.
  • 10/10/1917 Eugène est promu soldat de 1ère classe.
  • 10/12/1917 Il passe au 204e régiment d’infanterie. N° matricule au corps : 3632.
  • 14/12/1917 Permission de dix jours
  • 6/09/1918 Il passe au 327e régiment d’infanterie.
  • 6/02/1919 Eugène Girard est cité à l’ordre du régiment pour sa belle conduite : « Soldat dévoué et consciencieux. Très belle attitude au cours des combats du 14 au 29 septembre 1916 » (citation à l’ordre du régiment n°354). Il est décoré de la croix de guerre, étoile de bronze.
  • 6/02/1919 Sur la citation est indiqué qu’il est dans la 23e compagnie du 327e régiment d’infanterie.
  • 21/02/1919 Envoyé en congé illimité de démobilisation. Eugène était cantonné avec le 327e RI en Allemagne
  • 24/02/1919 Il arrive au dépôt démobilisateur du 117e régiment d’infanterie du Mans et se retire à Saint-Christophe-en-Champagne.
  • 24/02/1919 A sa démobilisation, Eugène part à Saint-Christophe-en-Champagne avec des « carnets de pécules » de 519 F pour les périodes « du 1/04/1917 au 31/03/1918 » et « écoulée depuis le 1/04/1918 ».

[modifier] 1919-1926 Après guerre

  • 24/10/1926 Eugène décède accidentellement à Mareil-en-Champagne. C’est en allant aider sa belle-sœur Marie, pour un déménagement, qu’il sera tué par l’écart de son cheval au croisement d’une automobile. Le timon de la charrette l’a atteint à la tête.
La mort d’Eugène est un fait marquant dans l’histoire de la famille. L’événement est particulièrement dramatique : sa mort si jeune à cause d’un stupide accident, après avoir traversé tant d’épreuves pendant la guerre. Les circonstances même donnent un sentiment particulier de tragique : au moment de sa mort, sa femme Joséphine a exprimé sa douleur en arrachant l’herbe autour de son corps …

[modifier] Sources

  • Feuillet matricule, AD Sarthe
  • Etat-civil, AD Sarthe
  • Témoignages et photographies
  • Recensements de population, AD Sarthe