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Paul Guibé 1841-1922 (Dossier de Presse)
Un article de Rodovid FR.
Paul Guibé :
«le Michel-Ange Briochin» Une recherche menée dans Rodovid. Rodovid est un mot ukrainien qui signifie «Ascendance» |
Voilà bien un enfant de Saint-Brieuc qui a vécu un étrange destin : Paul Guibé !
Sculpteur né en 1841, décédé en 1922, sa carrière laisse des traces monumentales :
- à New-York
- à Oran
- et dans sa ville natale,
mais seulement des souvenirs évanescents à Paris. Le surnom de «Michel-Ange Briochin» lui est donné sans ironie dans la presse de l'époque.
Ses convictions passent de la pieuse observance catholique, à l'anarchisme franchement anti-clérical.
Quant à sa vie de privée, si tout laisse d'abord supposer une conduite de «bon père de famille», son nom ne sera même pas cité, le moment venu, sur le faire-part de mariage de sa fille.
Et pour cause : il a divorcé, aussitôt le divorce redevenu légal, en 1886.
► Lire sa biographie, une recherche menée dans Rodovid.
Sommaire |
[modifier] Des œuvres encore visibles en Bretagne ...
Groupes sculptés ou mobilier d'église, on trouve encore de nombreux témoins de sa production bretonne. On peut citer :
[modifier] À Saint-Brieuc
- La chaire monumentale, ainsi que le Mausolée du Chanoine Prud'Homme, toutes les deux dans la basilique Notre-Dame de l'Espérance.
- Les masques de la comédie et de la tragédie en façade du théâtre de la Passerelle.
- Le caveau de la famille Collin, dans le cimetière Saint-Michel.
- Un Paysage de forêt, actuellement dans les réserves du Musée.
[modifier] Ailleurs en Bretagne
- Retable de l'église de Plouézec, bas-reliefs réalisés à l'âge de 17 ans.
- La chaire de l'église du Haut-Corlay
- L'autel de la Chapelle de la Sainte-Trinité à Pors-Even
- Le maître-Autel et les stalles de la Chapelle Notre-Dame de la Cour, à Lantic
- La chaire, Église de Rouillac
[modifier] ... et ailleurs
- Le fronton du Palais de Justice à Oran en Algérie (Actuel Tribunal Benzerdjeb).
- Le tombeau du musicien Louis Millet dans le cimetière de Gentilly.
[modifier] Et son chef d'œuvre perdu ...
Reste que sa plus grande réalisation semble avoir disparu. Il s'agit certes encore d'un retable, mais de la dimension d'un immeuble de presque 4 étages, celui de la cathédrale catholique de New-York.
Conçu et sculpté à Saint-Brieuc, transporté pièce par pièce à travers l'Atlantique, livré en 1879, il sera démonté en 1941 pour libérer la vue vers une nouvelle chapelle en extension de la cathédrale. Il a été remonté partiellement dans une autre église de New-York qui a elle même été détruite en 2003...
Peu de chance donc d'en retrouver autre-chose que des photographies.
[modifier] Voir aussi
- Documents (dossier de presse et biographie) fichiers .pdf disponibles : à cette adresse