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Lieux de combats et de décès de la Première Guerre Mondiale

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Sommaire

[modifier] Objectifs d'une définition claire des lieux de combats et de décès de la Première Guerre Mondiale

[modifier] Utiliser les possibilités de Rodovid

Les outils de Rodovid, comme les catégories ou les modèles, permettent d'effectuer des regroupements de fiches de combattants ayant un événement en point commun.

Ce peut-être, dans le cas de la Première Guerre Mondiale, la participation à un combat sur une période précise. Ces combats sont définis par des noms de lieux qui peuvent être des villes, villages, lieux-dits, hameaux, cotes des cartes d'état-major, noms attribués à des tranchées. Ces dénominations particulières font consensus parmi les spécialistes de cette période et on les retrouve, par exemple, inscrites sur les fiches du site Mémoire des Hommes du Service Historique de la Défense, ou bien dans les journaux de Marche et Opérations des Régiments.

L'efficacité des outils de tri et de regroupement de Rodovid est basée sur l'utilisation de mots-clés. Il est donc nécessaire de définir une dénomination claire des lieux de combats ainsi qu'une hiérarchisation de ceux-ci.

[modifier] Définition des lieux de combats

[modifier] Origine

Les noms des lieux de combat sont issus du langage militaire contemporain de la campagne 1914-1918 et repris par les historiens et les divers documents administratifs découlant du conflit. Ils proviennent entre autres des ordres des états-majors, des journaux ou des historiques des régiments. On les retrouve dans les documents comme les fiches matricules, les dossiers de la Légion d'Honneur, les actes de décès régimentaires, les ornements des drapeaux de régiments. Il importe, d'un point de vue historique, de respecter une dénomination la plus universelle possible de ces noms.

[modifier] Ambiguités

Le site Wikipédia dispose d'un portail de la Première Guerre Mondiale [[1]] qui peut être une source fiable des dénominations usitées mais restant néanmoins très compliqué pour les néophytes. Le portail Wikipedia ne décline pas les lieux spécifiques de combats et il devient alors difficile de rétablir dans son contexte chronologique, géographique et historique un lieu de décès ne faisant référence qu'à un lieu-dit propre au jargon militaire. Néanmoins ce début de base est correct et peut se compléter par d'autres sources (historiques des régiments, sites commémoratifs officiels ou de particuliers) en prenant soin de recouper les informations.

On constate rapidement, en consultant le portail de Wikipedia, que plusieurs batailles portent le même nom. La bataille de l'Aisne en est un exemple. il existe trois batailles de l'Aisne durant la campagne 1914-1918 : la bataille de l'Aisne de 1914, la bataille du Chemin des Dames de 1917 et la bataille de l'Aisne de 1918.

De même la dénomination "Chemin des Dames" concerne non un lieu précis, mais une route qui conduit de Laon à Soissons et fut le théâtre de différentes batailles en 1914, 1917 et 1918.

Il arrive également que des lieux différents portent le même nom comme les deux"tranchées des Pommiers" qui sont l'une dans l'Aisne et l'autre dans la Somme. D'autres noms sont très proches, comme Puiseux(lieu-dit - 3ème Bataille de l'Aisne) et Puisieux (Bataille de la Marne-1914).

[modifier] Impossibilités

Même s'il est possible de regrouper des hommes ayant participé aux mêmes combats, très souvent parce qu'ils y ont perdu la vie, il demeure pour un grand nombre impossible d'apporter cette précision. Il en va ainsi pour ceux qui sont morts à l'arrière des suites de leurs blessures : il est rare de savoir quand et où ie soldat a été blessé. On peut retrouver cette information dans certains journaux de régiments qui établissent au fur-et-à-mesure des listes des victimes, mais sans préciser la gravité des blessures, ni le devenir de ces blessés. Si la blessure était légère il a pu être évacué puis revenir au combat et recevoir une seconde blessure au cours d'un autre combat et qui, cette fois, lui sera fatale.

Ensuite les soldats ayant pleinement participé à un combat sans qu'ils aient été tués, blessés, faits prisonniers ou disparus ne pourront figurer dans ces regroupements, à moins de sources fiables ou reconnues comme telles (Journaux des régiments, témoignages...).

De même on ne peut déduire de la présence d'un homme à un combat en suivant l'historique de son régiment : il peut être absent du front à ce moment précis, évacué temporairement pour blessure ou maladie, en permission...

[modifier] Approfondir les recherches en confrontant les sources

  • La fiabilité des sources : même les sources "officielles" peuvent conduire à des erreurs d'interprétation ou contiennent elles-mêmes des erreurs : confusion de régiments, homonymie... Il est important de systématiquement tenter de vérifier/recouper les sources.
  • Se familiariser avec le contexte : cette période est dans son étude d'une extraordinaire complexité induite par son ampleur, par les nouveautés mises en place, par les remaniements incessants des ordres de bataille, par les législations remaniées et instaurées à l'occasion. Cela induit souvent, pour un même homme, un cheminement difficile à suivre : changements de régiments, exemption ou degré de réforme conduisant quand même à une mobilisation, fragilité de la mention "Mort pour la France", etc.

[modifier] Définition des lieux de décès

[modifier] Lieux de décès

Les lieux de décès correspondent

  • au lieu de combat si le soldat est mort "tué à l'ennemi" qui peut être mentionné dans l'acte régimentaire, la fiche Mémoire des Hommes, la fiche matricule
  • au lieu d'évacuation ou de convalescence si le soldat a été blessé ou s'il est malade : ambulance, différentes catégories d'hôpitaux, domicile, au cours du trajet d'évacuation ou de transfert
  • au lieu de l'accident en service si c'est le cas.
  • au lieu de décès pour les prisonniers

[modifier] Transcription

Les lieux de décès sont inscrits dans

  • l'acte de décès régimentaire ou des autorités qui, quand il existe, est transcrit dans les registres d'état civil correspondant à l'adresse avant la mobilisation ou bien au lieu de naissance ou bien encore à un autre endroit souvent à la demande de la famille quand il n'a pas été transcrit ailleurs.
  • l'acte de décès du iieu de décès pour les soldats décédés dans les hôpitaux ou à leur domicile

[modifier] Jugement déclaratif

La date et le lieu du décès sont fixés par jugement au tribunal dont dépend le domicile de la personne ou de l'administration (Ministère des Pensions, par exemple) qui le demande lorsqu'un acte de décès officiel n'a pas été établi ou demeure introuvable. Le jugement est transcrit dans les registres d'état civil de la commune spécifiée par le jugement, lorsque ce domicile est connu.[1].

Si le domicile est inconnu, le jugement déclaratif de décès sera transcrit dans les registres de l'état-civil de la mairie du 1er arrondissement de Paris[2].

Ce jugement vaut ensuite pour acte de décès.

[modifier] Liste des lieux de combats et de décès

[modifier] Notes

  • Cette liste est indicative et susceptible d'être complétée.
  • Elle s'appuie essentiellement sur la liste des batailles ou de combats donnée par le site Wikipedia, mais peut être complétée par d'autres sources basées sur des travaux historiques.

[modifier] Liste des batailles et combats

Liste des Batailles et Combats de la Première Guerre Mondiale

[modifier] Notes et références

[modifier] Notes et références

  1. Code civil, art. 92, al. 1 (dans sa rédaction issue de l’article 1er de la loi du 8 juin 1893 portant modification des dispositions du Code civil relatives à certains actes d’état civil et aux testaments faits soit aux armées, soit au cours d’un voyage maritime : J.O., 9 juin 1893 ; Bull. des lois 1893, n° 1563, p. 1455, Texte n° 26.639)
  2. Loi du 10 août 1917 relative aux transcriptions d’actes de l’état civil qui doivent être faites à Paris.(J.O., 13 août 1917 ; Bull. des lois 1917, n° 207, p. 1623, Texte n° 11.400)