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Jean Baptiste Chorin (1749-1789)

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Signature de Jean Chorin
Signature de Jean Chorin

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[modifier] 1749-1781 De Chammes à Saint-Ouen-en-Champagne

  • 30/01/1749 Naissance de Jean Baptiste, fils de Jean et Renée Berard, à Chammes, dans la Mayenne, probablement à la forge de Moncor où son père travaillait comme maréchal au moins jusqu'en 1748.
  • 31/01/1749 Baptême, le parrain de Jean est Charles Joly, maître charpentier à la forge de Moncor, et sa marraine semble être Françoise Lelong, probablement la femme de Pierre Coupart, valet d’affineur à la forge de Moncor .
Les professions du parrain et du mari de la marraine sont indiquées dans l’acte de baptême de Charles Coupart en 1747.
  • 30/01/1749-12/08/1754 Jean et sa famille habitent probablement à la forge de Moncor pendant toute cette période. Si c'est effectivement le cas, ils logeaient dans une des maisons destinées aux ouvriers de l’usine. A partir du 12/08/1754, il n’existe plus aucune trace des Chorin dans les actes paroissiaux de Chammes.
D’après les mentions dans les actes de baptême de ses deux filles, Renée Françoise et Jeanne, Jean Chorin père est maréchal à la forge de Moncor en 1745 et 1746. Les actes de sépulture de la grand-mère, Françoise Sallé, et de Renée Françoise Chorin, indiquent également que la famille habite la forge en 1747 et 1748.
A partir de 1748 les informations sont très ténues :
  1. En 1749, Jean Chorin fils, a pour parrain et marraine des personnes qui étaient liées à la forge de Moncor au moins jusqu'en 1747 (comme indiqué ci-dessus).
  2. En 1752, sa soeur Renée a pour parrain Mathieu Menard, fendeur à la forge de Moncor.
  3. En 1754, son frère Jacques a pour marraine Jacquinne Romé, la femme de Mathieu Menard (ci-dessus), fendeur à Moncor, et pour parrain Jean Romé, qui semble maréchal à Moncor. Jacquinne et Jean Romé sont les enfants de Jean, qui était maréchal à Moncor, et avec lequel Jean Chorin père a certainement travaillé.
Etant donné que les Chorin ont des liens avec des ouvriers de la forge de Moncor jusqu'en 1754, on peut en déduire que vraisemblablement Jean Chorin père travaillait à la forge jusqu'à cette date et que la famille habitait dans une de ses maisons ouvrières.
  • 12/08/1754-26/06/1781 Les Chorin partent de Chammes à une date inconnue. Il reste beaucoup d’incertitudes sur leurs trajectoires. Une hypothèse à vérifier : leurs déplacements suivent peut-être la cartographie des forges qui se trouvent dans l’est mayennais, l’ouest sarthois et le sud de la Normandie.
    • Jean Chorin père habite à Saint-Denis-d’Orques, dans la Sarthe, entre 1776 et 1780, puis à Sillé-le-Guillaume, dans la Sarthe, en 1781. Travaillait-il dans des forges ? On peut imaginer, qu'à cette époque, une personne qui bouge autant est plutôt un ouvrier qu'un propriétaire. On peut également noter qu'il existait à Saint-Denis-d’Orques la forge de la Cosnuère. De même, deux forges (la forge de l'Aune et la forge de l'Orthe) étaient situées près de la forêt de Sillé.
    • Renée, la sœur de Jean Chorin fils, se marie en 1776 à Magny-le-Désert. Selon son acte de mariage, elle y habite depuis plusieurs années et est originaire de Saint-Denis-d’Orques. Les Chorin étaient donc probablement à St-Denis-d’Orques quelques années avant 1776.
    • Jacques, le frère de Jean Chorin fils, se marie à Saint-Patrice-du-désert, en Normandie, en 1780. Il est voiturier à Magny-le-Désert entre 1781 et 1790. Il existe, à Saint-Patrice-du-Désert (61), la forge Cossé (non loin de Magny-le-désert), y exerçait-il son métier ?
    • Jean Chorin fils vit probablement à Saint-Denis-d'Orques avec sa famille pendant cette période. C'est probablement dans cette commune que son père lui apprend le métier de maréchal (peut-être dans la forge de la Cosnuère ??). Une autre question reste en suspend : où et comment Jean fils a-t-il appris à lire et écrire (son père était analphabète) ?
  • Avant 26/06/1781 Jean Chorin fils arrive à Saint-Ouen-en-Champagne dans la Sarthe. Il y travaille comme compagnon (ouvrier) maréchal. A-t-il été employé par le maréchal Louis Godard ? Il rencontre Renée Doré qui est domestique.

[modifier] 1781-1789 Saint-Ouen-en-Champagne

  • 26/06/1781 Contrat de mariage entre Jean Chorin et Renée Doré.
    • Le Contrat de mariage a eu lieu un jour avant le mariage, peut-être le jour des fiançailles.
    • Contrat passé devant David-René Lepeltier, notaire royal à Saint-Ouen-en-Champagne.
    • Sont présents :
      -du côté de Jean Chorin : Jean Chorin père
      -du côté de Renée Doré : René Doré frère, Anne Panchevre femme de René Doré, René Doré neveu, Gabriel Doré oncle, Anne Romaigne femme de Jean Doré, tante, Marie Bouvet veuve de François Fournier tante, Jean Doré, Julien Doré et Jeanne Doré cousins germains, ladite Jeanne Doré femme de Louis Abrivard, Marie fournier cousine germaine
      -les amis : Julien Liger, Pierre Chaudemanche et Renée Lépine sa femme, Anne Mauboussin, François Repussard, René Girault et Noël Leroy.
    • Les futurs époux apportent 30 livres chacun. Les 60 livres entrent dans leur communauté de biens dès le jour du mariage (en dérogation à la coutume du Maine qui veut que la somme soit versée un an et un jour après).
    • Renée Doré pourra renoncer quand elle le voudra à la communauté et pourra reprendre son apport de 30 livres et ses biens propres acquis ensuite.
    • Mention particulière d’un don entre époux : dans le cas ou l’un des conjoints décède et qu’il n’y ait pas d’enfants, le survivant pourra jouir des biens du décédé le restant de sa vie. Ce qui en l’occurrence n’est pas arrivé …
    • Renée Doré aura douaire sur les biens de Jean Chorin en cas de décès de celui-ci. Le douaire est une portion des biens (un tiers selon la coutume du Maine) qu’un mari lègue à sa veuve pour son entretien. Ces biens reviennent ensuite aux enfants. Le contrat stipule que Renée Doré n’aura pas besoin de faire « sommation judiciaire aux héritiers » pour jouir du douaire, ce qui constitue une dérogation à la coutume du Maine.
  • 27/06/1781 Mariage de Jean et Renée Doré à Saint-Ouen-en-Champagne.
Sont présents : Jean Chorin père, René Doré frère et Anne Panchevre sa femme, Gabriel Doré oncle, Anne Romagne, tante, femme de Jean Doré, Julien Liger tessier, René Cryé hoste, Jean Chanteloup meunier, Christophe Legras ? bordager.
  • Toussaint 1781 Jean ouvre une boutique de maréchal-ferrant. Il était auparavant compagnon (ouvrier) maréchal.
  • 18/02/1782 Contrat de constitution de 10 livres de rente pour l'achat d'outils de maréchal-ferrant par Jean Chorin et Renée Doré au profit de Louis Godard.
-Notaire : David-René Lepeltier, à St Ouen en Champagne.
-Parties : d’une part Jean Chorin et sa femme Renée Doré et d’autre part Louis Godard, ancien maréchal de St Ouen en Champagne (mari de Marie Lebaillif).
-Objet du contrat : Jean Chorin et Renée Doré doivent 200 livres pour le prix des outils de maréchal-ferrant que Louis Godard leur à livrer à la Toussaint 1781 : « divers marteaux, pinces, enclume, bigorne, étau, soufflet et autres outils commodes et nécessaires pour l’exercice dudit métier ». Par ce contrat, Jean Chorin et Renée Doré constituent une rente de 10 livres annuelle qu’ils verseront à Louis Godard ou ses héritiers jusqu’à remboursement de la dette.
-Conditions : Jean Chorin et Renée Doré pourront verser la rente quand ils le veulent. La rente devra être versée en « espèces sonnantes et non en billets de banque ni autres de pareille nature quoique introduits par l’autorité du prince ».
  • 19/04/1782 Naissance de sa fille Renée à Saint-Ouen-en-Champagne. Le parrain est Jean Simon Careau ?? et la marraine Anne Panchevre.
  • 17/06/1787 Naissance de son fils Jean Baptiste. Le parrain est René Doré et la marraine probablement Jeanne Legit, l’épouse de René Gaudin, métayer à St Ouen en Champagne.
  • 1789 Jean achète au Sieur Decaux Deslondes du bois provenant de la coupe du bois taillis de Lorrière pour 61 livres
  • 14/07/1789 La forge de Chemiré-en-Charnie livre à Jean Chorin du fer, d’une valeur de 425 livres 6 sols 9 deniers, pour son métier de maréchal.
  • 27/10/1789 Jean Chorin décède au lieu du Bas Gres, au bourg de Saint-Ouen-en-Champagne.
Sont présents lors de l’inhumation : Renée Doré, son épouse, René Doré, bordager à Tassé, beau-frère, Marie Fournier épouse Noël Leroi, cousine, Pierre Chaudemanche, métayer à St Ouen.
  • 16/02/1790 Renée Doré se remarie avec Pierre Deslandes à Saint-Ouen-en-Champagne.
  • 22, 23 et 25/06/1790 Inventaire des meubles, dettes et papiers de la communauté de biens qui a eu cours entre Renée Doré et Jean Chorin. Succession Jean Chorin : en tout deux mille quatre vingt cinq livres un sou dix deniers :
-mille quarante deux livres dix sols onze deniers reviennent à Renée Doré
-cinq cent vingt une livres cinq sols cinq deniers obole (moins sept livres dix sous) reviennent à Jean Chorin fils
-cinq cent vingt une livres cinq sols cinq deniers obole (moins sept livres dix sous) reviennent à Renée Chorin fille
  • 23/07/1791 Décès de sa fille Renée à Saint-Ouen-en-Champagne.

[modifier] Sources

  • actes notariés de Saint-ouen-en-Champagne (Archives départementales de la Sarthe)
  • actes paroissiaux de Saint-Ouen-en-Champagne (Registre en ligne des Archives départementales de la Sarthe)
  • actes paroissiaux de Chammes (Registre en ligne des Archives départementales de la Mayenne)