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Chronique de Nucourt/Exploitation des données
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Sommaire |
[modifier] Démographie
[modifier] Nombre d'habitants
Le calcul du nombre d'habitants est basé sur le dénombrement de Saugrain de 1726 qui indique 339 habitants pour cette année-là. Cependant ce chiffre est à prendre avec prudence, en effet Achenbach indique, citant Pihan de la Forest 225 habitants en 1728 et 381 en 1775, chiffre tiré du rôle de répartition des impôts dressé par Louvet, commissaire au bailliage de Chaumont.
- Registre 1716/1752
- • Courbe du nombre d'habitants de la paroisse. → Les calculs sont faits par rapport au dénombrement de Saugrain de 1726 et ne tient pas compte des enfants en nourrice.
- • Naissances, rapport garçons/filles, 174 garçons pour 189 filles.
- Anomalies
- - L'année 1733 est une anomalie dans la tendance haussière du nombre d'habitants de la paroisse. En effet cette année là la population a chuté de 7 personnes. La cause n'en est pas connue.
- - L'année 1741 est également une rupture démographique par excès de décès. Voir une tentative d'explication dans le paragraphe:"Démographie".
[modifier] Installation dans la paroisse Saint-Quentin
► Des couples, non mariés à Nucourt, s'y installent:
- 1744: Famille: Clair Boivin + Marie Leon. Leur premier enfant naît le 13 août 1743.
- 1745: Famille: François Delaitre + Marie Françoise Heurteux. Leur premier enfant naît le 4 janvier 1745.
[modifier] Les mariages
[modifier] Fréquence saisonnière des mariages
- Période 1716/1752: Voir courbe → Juillet est clairement le mois préféré pour les mariages, suivi de janvier et février.
[modifier] Paroisse d'origine des époux
Période 1716/1752.
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[modifier] Nombre de mariage par paroissiens
- Registre 1716-1752
- - Pour 64 % des mariages, il s'agit de la première union de chacun des époux.
- - Pour 88,7% des femmes, il s'agit du premier mariage; pour 11,3% d'entre elles, il s'agit du second.
- - Pour 71,25% des hommes, il s'agit de leur premier mariage; pour 23,75% du second et pour 5% du troisième.
[modifier] Durée de veuvage avant remariage
- Registre 1585-1715
- Registre 1716-1752
- - 507 jours pour les femmes. (Min:5 mois et 8 j; Max:4 ans et 7 j)
- - 423 jours pour les hommes. (Min:2 mois; Max:7 ans et 24 j)
[modifier] Dispense de ban
Sous l'ancien régime, il était possible d'obtenir dispense (en payant) d'un ou des deux derniers bans, pour diverses raisons :
- Mariage trop proche d'une période interdite : le Carême et l'Avent par exemple.
- Couple ayant célébré Pâques avant les Rameaux, on hâte le mariage.
- Veuf/veuve se remariant on veut éviter l'habituel charivari et rester discret surtout si le veuvage est récent.
- En 1701: Famille: Louise Chevillon + Jacques Petit, dispense du 3° bans. La raison n'en est pas connue
- En 1727 :Famille: Geneviève Bigeon + Jean Hamelin, en marge le curé précise qu'il y a eu dispense de ban.La raison n'est pas connue encore.
- En 1727:Famille: Jean Carné + Marie Delaruelle, dispense d'un ban. Le mari est veuf et l'épouse accouche 1 mois plus tard.
- En 1740:Famille: Pierre Lhuillier + Magdeleine Meslin, dispense des deux derniers bans. Un enfant va naître 1 mois après le mariage.
- En 1745:Famille: Barbe Lhuilier + Louis Durand, dispense des deux derniers. La raison n'est pas encore connue mais c'est le premier mariage pour l'un et l'autre.
[modifier] Dispense d'empêchement au mariage
- Voir ici, des explications sur les empêchements. Le plus fréquent des empêchements et l'empêchement pour consanguinité.
- En 1734:Famille: Marguerite Josse Vincent + Louis Guillot, empêchement du 4° degré. Dispense signé du Grand Vicaire, (pas trouvé la relation familiale posant problème !)
- En 1747:Famille: Nicolas Garnot + Marie Catherine Sedille, "empêchement pour consanguinité au 2° degré, dispensé par un bref de Notre Saint Père le Pape...". Cousins germains, ils ont le même grand-père: Guillaume Garnot.
[modifier] Les inhumations dans l'église
"En France depuis l'époque médiévale, les hommes ont cherché à être inhumés dans l'église paroissiale, beaucoup préféraient cette sépulture, dans la croyance de se trouver plus près du ciel. L'édit royal du 10 mars 1776 interdit d'enterrer dans les églises, chapelles et oratoires." Voir plus de détail dans le livre: "Les morts, l'église et l'état" de Jacqueline Thibaut-Payen.
Le tarif des inhumations dans l'église de Nucourt n'étaient pas très élevé: en 1613 il fallait compter 30 sols tournois pour les nobles et 15 sols pour les autres défunts. Achenbach-Wahl précise qu'il y eu jusqu'à un concierge du château (Charles Galiot, † 1616 ), auquel la famille paya cette satisfaction.[2] Si on en croit wikipedia, cette somme représente environ une dizaine d'heures de travail d'un ouvrier sous Louis XIV.
- Registre 1695/1715
- Registre 1716/1752
- 45 personnes ont été inhumés dans l'église.
→ Le seigneur de Nucourt possédait un tombeau sous la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Quentin. Les derniers qui y furent déposés sont:
- Damoiselle Marie-Marguerite de Joigny de Bellebrune,† 27 avril 1761.
- Messire Henry-Zacharie de Joigny de Bellebrune, chevalier de Saint-Louis, † 21 mai 1763.
- Messire Antoine-Denis de Joigny de Bellebrune, † 1 novembre 1764.
La dernière de cette lignée, demoiselle Catherine-Elisabeth de Joigny de Bellebrune, décédée à 74 ans, le 12 janvier 1772, fut inhumée dans la nef. [2]
[modifier] Décès de femmes des suites de leurs couches
- Registre 1716-1752
- 5 femmes sont décédées des suites de couches, soit 1,8% des décès.
[modifier] Les naissances multiples
D'après Les accouchements multiples dans la France ancienne, il y a environ de 9,3 à 14,7‰ de naissances multiples, des jumeaux à 98%.
Le dépouillement en cours permettra des comparaisons dans le temps.
- Registre 1716 à 1752
- ► 10 naissances multiples pour 368 naissances, soit environ 27‰, ce qui est considérable par rapport à la norme. Sur les 20 enfants concernés, 3 seulement ont survécus + de 5 ans. Voir détail.
[modifier] Les naissances hors mariage
Au 18e siècle, pour lutter contre les infanticides et les avortements, les filles devaient déclarer leur grossesse. C'est généralement à cette occasion qu'elles donnaient le nom du père de l'enfant. A l'époque ces dispositions devaient permettre de protéger l'enfant et d'obliger le père à assumer ses responsabilités . La révolution est revenue sur ces lois. Voir plus de détails dans le livre: "Sexualité, mariage et famille au XVIIIe siècle".
- Registre de 1716 à 1752
- ► Nous comptons de 1716 à 1752, trois naissances d'enfants hors mariage pour 368 naissances.
[modifier] Les ondoiements
L'église catholique en donne la définition suivante: Baptême où seule l’ablution baptismale est faite, sans les rites et les prières habituels. L’ondoiement est donné à un enfant en danger de mort.La source est ici
- Registre 1716 à 1752
- ► 20 ondoiements. 5 enfants seulement ont survécu.
[modifier] Notes et références
- ↑ Les distances s'entendent "à vol d'oiseau".
- ↑ Histoire de la commune de Nucourt

