Un article de Rodovid FR.

"Extrait des Registres de la Chambre Etablie par le Roy pour la Réfformation de la Noblesse du Paye: le duché de Bretagne, par lettres patentes de sa Majesté du Mois de Janvier Mil six cent soixante huit vériffiées en Parlement"

Pour établir la noblesse de :

• René Boüan, Ecuyer, Sieur du Plessis-Brouelleu, demeurant à la maison de la Ville-es-Gallons, Plouballay;
• Allain Boüan, Ecuyer, Sieur de la Ville-Even, demeurant à la maison de la Ville-Danne, Lescoüet;
• Jan Boüan, (père de Allain), sieur du Chef du Boscq, demeurant au Chef du Bosc, Saint-Potan.

Ils font remonter leur filiation jusqu'à Thomas Boüan de la Hauguemorais (1460), et citent de nombreuses pièces et actes.

L'extrait original fait partie des archives Boüan, et est retranscrit notamment dans le livre "Au temps du Duché: les origines des Boüan" de Louis Boüan du Chef du Bos et Jacques Miorcec de Kerdanet.

---

9 avril 1669.

Extrait des registres de la CHAMBRE ESTABLYE par le ROY pour la REFFORMATION de la NOBLESSE du PAYS & DUCHE de BRETAGNE par LETTRES PATANTES de sa Majesté du mois de janvier Mil Six Cent Soixante et Huit, et vérifiées en PARLEMENT.

ENTRE LE PROCUREUR GENERAL DU ROY demandeur d'une part : ET RENE BOUAN, Escuyer, seigneur du PLESSIS BROUELLEU demeurant à la Maison de la Ville Esgalou, paroisse de Ploubalay, Evesché de Saint-Malo, Ressort de Rennes, et ALLAIN BOUAN, Escuyer, sieur de la Ville Even, faisant tant pour luy que pour Escuyer Jan BOUAN, sieur du CHEF du BOS, son père, demeurant, scavoir le sieur du CHEF du BOS au lieu et paroisse de Sainct-Postan, Esvèchè de Saint-Brieuc, ressort de Rennes et le dict sieur de la Ville Even en la Maison de la Villedanne en la grefrue de Lescouet, Esvèchè de St-Malo, Ressort de Dinan, Deffendeurs d'autre part :

Vu par la dicte Chambre deux extraits de présentation faictes au greffe dicelle par le Procureur des deffendeurs le neuvième janvier Mil Six Cent Soixante et Neuf qui auraient déclaré pour eux vouloir soustenir la qualité de nobles Escuyers pour estre issus dantienne extraction noble et porter pour armes :

D'argent à Un Chevron brizé accompagné de Trois Testes de Loup de Sable coupée et lampassée de gueules.

Les dits extraits signés « Y. Le Clavier » Greffier. Inducons,

Des dits Deffendeurs sous le seing du dict ALLAIN et Maistre FRANÇOIS DU BREIL son Procureur, fourni et signifié au Procureur Général du Roy le Vingt et unième May Mil Six Cent Soixante et Neuf par « le Sage » Huissier, par la quelle ils soutiennent estre Nobles et Issus dantienne extraction noble et par ainsy devoir estre eux et leur postérité née et naistre en loyal et légitime mariage maintenus en leur qualité de Nobles et descendre d'ancienne extraction et pour jouir de tous leurs privilèges, droits, honneurs et prérogatives de noblesse acquis aux Gentilshommes pour en jouir en l'advenir comme au passé pour establir la Justice des quelles conclusions de Généalogie qu'ils sont descendus originairement de Thomas Bouan, Escuyer, seigneur de la Hauguemorais qui vivait dés l'an Mil Quatre Cent Soixante et qui estaoit marié avec damoiselle de la LANDE sortie de l'illustre Maison de la Lande et eurent pour fils aisné, héritier principal et noble Escuyer Jan BOUAN seigneur de la Hauguemorais et pour puisné Pierre Bouan, sieur du Plessix et deux filles. Le dict Pierre BOUAN fut marié deux fois : la première avec damoiselle Catherine Labbé sortie de la Maison du Plessix Brouelleu et la seconde avec damoiselle Françoise de Sainct-Denouaî.

Du premier mariage issurent Jacques Boüan, fils aisné héritier principal et noble qui a fait la souche du dit sieur du Plessix deffandeur, Ollivier Boüan qui a fait celle du dict sieur de la Ville Even, aussi deffeandeur : Jan Boüan sieur des Hays. Marguerite et Claude Boüan

Le dict Jacques Boüan épousa damoiselle Françoise des Nos sortie de la Maison du Vaumenoisel et de leur mariage issu Louys Bouan Escuyer sieur du Plessix leur fils unique héritier noble quy espousa dame Françoise de la Villermoy d'une Maison considérable et d'antienne noblesse, et de leur mariage issurent François Boüan, sieur de la Villetréhen et depuis du Plessix, et est une Boüan sa puisnée.

Le dict François espousa damoiselle Guillemette la Choue sortie de la Maison de la Haute Mettrie et de leur mariage est issu le dict sieur du Plessix Deffaud.

Le dict Escuyer Ollivier Boüan fils puisné du premier mariage d'Escuier Pierre Boüan et de damoiselle Catherine Labbé espousa damoiselle Guillemette LORANS fille de Charles Lorand Escuier sieur du CHEF du BOS et de damoiselle Catherine de Sainct Méloir, et de leur mariage issus Escuier François Bouan sieur du Chef du Bos leur fils unique héritier et noble qui espousa damoiselle Catherine LAMBERT de RIGOURDAINE fille d'Amaury LAMBERT de RIGOURDAINE Escuyer et dame Barbe du GOURAY fille de Messire rené du GOURAY, seigneur de la Coste.

Le mesme François Bouan espousa en secondes noces dame Helîaine des NOS, fille d'Allain des NOS Escuier sieur du TERTRE.

Du dict François Boüan et Catherine Lambert sa première femme issut Jan Bouan Escuier son fils aisné héritier principal et noble père du dict Allain Bouan sieur de la Ville Even Deffandeur : et du second mariage avec Hellaine des NOS issut Michel Boüan sieur de la Chese.

Du dict Jan Boüan Escuier sieur du Chef du Bos et damoiselle Gillette Mouesson sortie de la Maison de la Villeblanche est issu le dict sieur de la Ville Even Deffandeur son fils aisné héritier principal et noble lequel a espousé dame Louise de Lesquen sortie de la Maison de la Villemeneust tous lesquels se sont de tout temps immémorial gouvernés et comportés noblement et advantageusement tant en Escuier qu'en qualité de nobles hommes et seigneurs : ce qui pour justifier sur le degré de Thomas Boüan Escuier sieur de la Hauguemorais est rapporté quatre pièces.

La première est une délibération des paroissines de Sainct Postan assemblés en corps politique touchant certaines prééminences prétendues dans la mesme Eglize par noble homme Jullien Lorand dans la quelle le dict Thomas Bouan sieur de la Hauguemorais est emploie au nombre des gentilshommes ; le dict acte du Cinquième May Mil Cinq Cent Vingt et Un signé « de Langlois », « des NOS », « de la Lande » et autres gentilshommes et donne l'homologation de Messire « Ollivier du Chastel Esvèque de St-Brieuc » qui est au pied scellé du sceau du dit Evesque.

La seconde est l'extraict de la Chambre des Comptes de Bretagne dattée du Vingt Deuxième Janvier Mil Six Cent Soixante et Neuf par le quel se voit que dans la Refformation qui se fit de la Paroisse de Sainct-Postan en l'an Mil Cinq Cent Trente et Cinq Jan, fils aisné du dit Thomas seigneur de la Hauguemorais s'y trouve emploie en seigneur de la Maison et Mestaire de la Hauguemorais que tient Jehan Boüan noble.

Le dict extrait signé « E. Gravant ».

La troisième est le partage noble et advantageux donné par le dict Thomas Boüan seigneur de la Hauguemorais de son vivant à son enfant tant dans sa succession future que celle de damoiselle Magdeleine de la LANDE sa femme en présence de noble Jehan Boüan son fils aisné héritier principal et noble et comparait encor Pierre Boüan Escuier sieur du Plessix lesquels le dict Thomas déclare vouloir partager avec le consantement exprès de Jan Bouan son fils aisné au noble comme au noble et au partable comme au partable et y procédant il accorde aussy le consantement exprès de son dict aisné et chacun d'eux Dix Livres de Rente quitte de charges laquelle assiette fut faite par le mesme advantage et l'aisné qui demeurait saizi de tout le reste des dites successions.

Par ce partage l'on donna entreautre à Pierre Boüan sieur du Plessix premier puisné quatre bouesseaux de froment rente sur les héritages de « Thomas Laignel » et à Françoise Boüan autre Juveugneure trois bouesseaux et demy sur « Pierre Courte » le Vingtcinquième octobre Mil Cinq Cent Trente.

La quatrième pièce est du treizième Mays Mil Cinq Cent Quarante Six et un bail fait entre les mesmes Pierre Boüan sieur du Plessix et Jean Boüan seigneur de la Hauguemorais son aisné par lequel ils eschangent entre eux, scavoir le dict Pierre donne à Jean son frère aisné les bouesseaux de froment et Jean donne en contre eschange les quatre bouesseaux de rente dus à Françoise Boüan sa sœur germaine sur la fille Simon de laquelle Françoise Boüan et Jehan sont héritiers principals. Sur le degré du dict Pierre Boüan sieur du Plessix est rapporté cinq pièces : la première est un rolle de douze gentilshommes pour mettre en Garnison au Château de La Latte envoies par le Comte d'Estampes au gouverneur de la dicte place auquel le dict Pierre Boüan sieur du Plessix est emploie.

Le dict rolle en date du dixhuitième Aoust Mil Cinq Cent Cinq. Sept non signées, les quatre autres pièces dattées du vingtdeuxième jour du Mois de Juin Mil Cinq Cent Soixante et vingt-troisième Juillet, et Vingt et Huitième jour d'Aoust Mil Cinq Cent Soixante et Quatre et Dix Huitième Juin Mil Cinq Cent Soixante et Cinq, justifient comme il est toujours prié, la qualité d'Escuier :

Signé « Gavautier ».

Sur le degré du dict Jacques Boüan sieur du Plessix est rapporté cinq pièces : la première est un acte public, scavoir ; une déclaration des paroissines de Saint-Postan en la Cour de Sainct-Brieuc du nombre des gentilshommes et Francs Archers de cette paroisse dans la quelle Jacques Boüan sieur du Plessix est emploie au nombre des dicts Gentilshommes du Vingt et Huitième jour de décembre Mil Cinq Cent Soixante Huit : la seconde est un accord par original faict avec le Seigneur et Comte de Matignon du nom de GOUYON allié des dits Boüan touchant la jouissance douerière que le dict Seigneur de Matignon disoit que le dict Jacques Boüan avait uzurpée sur luy, et dans le quel acte en tous endroits le dict Boüan est qualifié Noble et héritier principal et noble de damoiselle Catherine Labbé sa mère, du vingtsixième jour du mois de Septembre Mil Cinq Cent Soixante et Onze. Signé sur l'original du Sire Comte de Matignon « Jacques Boüan » « Gouyon »

La troisième est un accord entre les mesmes Jacques Boüan et dame Françoise de St-DENOUAL seconde femme de Pierre Boüan son père touchant à ce domaine d'eux et la dicte de St-DENOUAL.

La récompense de ses propres alliénés au seigneur de St-Denoual son frère aisné et quelques autres prétentions dans le quel acte le dict Jacques Boüan est avant tout qualifié Escuyer et fils aisné héritier principal et noble de Pierre Boüan escuyer sieur du Plessix son père le huitième jour du Mois de Mars Mil Cinq Cent Trente Quatre : Signé, Boüan, Bouddin. de Loullier, et Mouesson.

La quatrième est le partage noble et advantageux par luy donné en qualité de fils aisné héritier principal et noble du dict deffunct Escuier Pierre Boüan sieur du Plessix son frère et autre Escuier Pierre Boüan son nepveu aussi fils aisné héritier principal et noble de Jan son père lequel estoit frère puisné du dict François en la succession du dict Pierre ou se voit que laisné demeuraoit saizy de toute la succession et ne donnoit que quelques boisseaux de froment de Rente a ses puisnés et dont il leur fist assiette, les quels puisnés regonoissent la qualité et le Gouvernement noble dans leur famille de tout temps immémorial le deuxième May Mil Cinq Cent Quatre Vingt Seize et la Cinquième est l'adjournement que donne au dict Jacques noble Escuier François de Trial mary de damoiselle Marguerite Boüan sœur du dict Jacques où il l'appelle à lui faire advantage des actes et obligations devant autres de la succession de Pierre Boüan en qualité d'héritier principal et noble du dit Pierre du Vingt et Septième Septembre Mil Cinq Cent  ?

Sur le degré du dict Louys Boüan sieur du Plessix est raporté cinq pièces, les deux premières sont deux aveux rendus au seigneur du Boisfeillet et de Beaucorps auxquels il est qualifié noble Escuier et dict qu'il l'est comme fils de Jacques Boüan escuier sieur du Plessix son père et demoiselle Françoise des NOS est réfférée sa mère, et sur la fin il est marqué qu'il sert ainsy qu'un homme noble et de qualité ; les dicts aveux du douzième May Mil Six Cent Sept et vingtsixième jour de Novembre Mil Six Cent Trente et Six :Signé Louys Boüan, Plancouet, Jan de la Pinelaye, Lorre Auffray Desuaux.

La troisième est une transaction du Treizième Janvier Mil Six Cent Treize par laquelle Louis Boüan Escuier sieur du Plessix fils et héritier principal et noble de Jacques traite avec Louise Boüan héritière de la Hauguemorais touchant la propriété d'une pièce de terre rotturière appelée « Soub » la discuter avec Jan Boüan seigneur de la Hauguemorais et Pierre Boüan son puisné ayeul dit Louys.

Deux actes d'assemblée et délibérations des paroissiens de Sainct-Postan assemblés en corps politique pour scavoir le nombre des Gentilshommes de la dicte paroisse ou le mesme Louys Boüan y a toujours esté emploie au rang de la noblesse.

Actes du Vingtquatrième jour de Juillet Mil Six Cent trente Deux, et dixneuvième Octobre Mil Six Cent Trente et Un : signé « Gavautier ».

Sur le degré de François Boüan fils de Louis est rapporté deux pièces.

La première est la demande par luy faicte au dict Escuier Louys Boüan sieur du Plessix son père en qualité de son fils aisné héritier principal et noble du tiers de son bien suivant la disposition du partiele quatre contre soixante de la nouvelle Coustume et quatre contre six de l'antienne du dixseptième Juillet Mil Six Cent Trente et Deux ; la seconde est ladvantage donné par René Boüan fils aisné, héritier principal et noble de François et Anne Bouan sœur puisnée du dict François, lequel fut fait aux deux parts et au tiers comme en succession noble et part admise des Gentilshommes le trentième jour de Juillet et austres jours d'Aoust et Septembre Mil Six Cent Quarante et Neuf, signé « Judille ». Greffier.

Sur Acte judiciel randu en la Juridiction de Plancouet le Neuvième May Mil Six Cent Quarante et Huit par la quelle plusieurs personnes nobles tant du costé paternel que maternel des enfants mineurs de deffunt Escuier François Bouan sieur du Plessix et de demoiselle Janne Mouesson sa veuve consantent et sont davis quicelle Mouesson fust instituée Tutrice et Garde des dicts Mineurs comme ayant icelle déclaré en prendre la Charge.

Signé « Manaboere ».

En contract d'acquist du Sixième Juin Mil Cinq Cent Quatre Vingt duquel sont induists deux choses : la première qu'Ollivier Bouan est qualiffié fils de Pierre et qu'en second lieu il est qualiffié seigneur du Maupas du Sixième Juin Mil Cinq Cent Quatre Vingt. Cinq pièces ensemble attachées quy sont les procédures faites entre les deffandeurs de Jacques Boüan sieur du Plessix et ceux du dict Ollivier Boüan et austres puisnés sur les quelles il y eut santance aux Requestes, arrest et ensuite sur la Requeste Civille prize contre le dict arrest et accord définitif le Vingt et Septième jour de Juillet Mil Six Cent Vingt Quatre ; Signé.

« Collas ».

Contrat et dirrect du mariage d'entre Escuier François Boüan sieur du Chef du Bos fils aisné et seul héritier de deffunt autre Escuier Ollivier Boüan sieur du dict lieu du Chef du Bos et héritier présomptif de damoiselle Guillemette Laurand sa mère et damoiselle Catherine Lambert fille aisnée de deffunt noble homme Amaury Lambert et damoiselle Barbe du Gouray sa compaigne sieur et dame de Rogourdaine des dixième Febvrier Mil Cinq Cent Quatre Vingt Dix Neuf et dixième Febvrier Mil Cinq Cent Quatre Vingt Dix.

Cinq autres pièces des Vingt et sixième May et Vingt et Quatrième Novembre Mil Cinq Cent Quatre Vingt Quinze, Cinquième Mars Mil Cinq Cent Quatre Vingt Dix Huit, Cinquième Octobre Mil Six Cent Trente Huit et Vingtdeuxième Novembre Mil Six Cent TrenteNeuf qui justifient comme le dit François Bouan pendant la Ligue servoient dans les Troupes Royales et qu'ils avoient équipage proportionné à sa qualité et que dans les délibérations faites en sa paroisse il y a toujours été emploie au rang des Gentilshommes d'icelle.

Les dictes pièces signées « E. Gavautier » Et certificat du seigneur de Quincé à Ecuyer Jean Boüan le Vingtième Septembre Mil Six Cent Trente d'avoir servi le deffunt Roy d'heureuse mémoire en qualité de Chevau Léger dans la Compagnie du dict seigneur Comte de Quincé.

Le dict certificat signé « de Quincé ».

Une déclaration faite devant les Commissaires députés par Sa Majesté pour le ban et arrière ban de la Province de Bretagne en l'Evèché de Saint-Brieuc pour le dict Escuier Jean Boüan sieur du Chef du Bos pour héritage qu'il tenait le Vingtième Octobre Mil Six Cent Trente et Six, signé « Jean Bouan ».

Une demande faite par le dict Jean Bouan en qualité de fils aisné héritier principal et noble de sieur François Bouan seigneur du Chef du Bos son père et seul unique héritier de damoiselle Catherine Lambert sa mère et la fille de son puisné étant aux deux parts et au tiers dans l'héritage noble et égale dans le roturier le Troisième Novembre Mil Six Cent Cinquante et Six.

Prisage fait par trois pièces nobles ensuite de la dicte désignation le Vingt sixième Octobre Mil Six Cent Cinq, signé « E. Gavant »

Un extrait signé du papier baptismal de la paroisse de Sainct Postan datte du dernier Novembre Mil Six Cent Soixante Huit par le quel conste que Allain Bouan fils du sieur Jean Bouan et de demoiselle Gillette Mouesson sieur et dame du Chef du Bos fut baptisé le pénultième Janvier Mil Six Cent Trente Six, signé « Et. Gavant ».

Contrat de mariage du dict All ain Boüan avec demoiselle Louise de Lesquen dame Pengauve fille puisnée et unique de noble homme Toussaint de Lesquen escuier seigneur de la Villedanne procréé en deffunte damoiselle Janne Louguenan, le dict contrat du deuxième Décembre Mil Six Cent Soixante, signé, « F.Morvan ». Notaire Royal.

Conclusions du Procureur Général du Roy considère

La Chambre faisant droict sur l'instance a déclaré et déclare les dicts René Boüan, Allain Boüan et Jean Boüan NOBLES et issus d'extraction noble et comme tels leur a permis et à leurs descendances en mariage légitime de prendre la qualité de sieurs et les a maintenus au droict d'avoir armes et écussons timbrés apartenant à leur qualité et en jouir de tous droits, franchise, prééminences et privilèges attribués aux Nobles de cette Province et que leur noms seront emploies aux Rolles et Catalogues des Nobles : scavoir des dicts René et Jean de la sénéchaussée de Rennes et du dict Allain de la juridiction royale de Dinan.

Fait en la Chambre de Rennes le 9 avril 1669.