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Achille Grenier (1850-1918) - Biographie

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Passeport pour St-Pétersbourg délivré à Bordeaux le 20 octobre 1871.
Passeport pour St-Pétersbourg délivré à Bordeaux le 20 octobre 1871.
La famille Grenier, en 1893, à Saint-Pétersbourg.
La famille Grenier, en 1893, à Saint-Pétersbourg.
Françoise et Achille Grenier, en 1903, à Saint-Pétersbourg.
Françoise et Achille Grenier, en 1903, à Saint-Pétersbourg.
Famille d'Achille Grenier, à Nice, entre 1911 et août 1914. Debout : Achille Grenier et son fils Francis. Assises : Margot (qui habitait à Nice) et sa mère Françoise.
Famille d'Achille Grenier, à Nice, entre 1911 et août 1914. Debout : Achille Grenier et son fils Francis. Assises : Margot (qui habitait à Nice) et sa mère Françoise.

Achille Grenier, originaire de Bordeaux émigre, fin 1871, à Saint-Pétersbourg (cf. acte de son mariage + passeport), où il ouvre un salon de coiffure à 21 ans.


Fils de menuisier, il part en Russie dès 1871 «pour y faire fortune». En effet, le coiffeur français y est un personnage réputé pour les élégantes russes, et ce depuis la fin du XVIIIe siècle[1]. L'idée d'ouvrir un salon de coiffure lui est peut-être aussi venu d'une part, de son grand-père maternel Jean Desbats, qui après avoir été cultivateur est devenu barbier à Rions, et d'autre part, de sa future femme, qui était ouvrière en chapellerie, car son futur beau-frère Julien Tailleur était chapelier à Bordeaux. Il est probable que l'inspiration d'un commerce dans la coiffure ne vienne donc pas seulement d'un intérêt commercial sans rapport avec des gens qu'il avait pu rencontrer (peut-être aussi par le métier de son père ?) ou ce qu'il avait pu remarquer autour de lui. L'idée que cette entreprise serait réalisable a donc pu germer, peu à peu, de gens qu'il aurait côtoyés. Ceci dit, Achille Grenier, doué pour le commerce, se lance dans l'aventure et ouvre donc son salon à Saint-Pétersbourg. L'affaire tourne bien, mais sans pour autant faire la fortune espérée.

La mémoire familiale précise encore que les Grenier ne vivaient pas dans le «vase clos des expatriés», puisque la plupart de leurs amis furent russes.

Sommaire

[modifier] L'humour d'Achille

Ce qui amusait Achille : il sortait de son salon de coiffure et regardait le ciel, qu'il pointait de temps en temps du doigt en faisant des "oh !" et des "ah !" et diverses autres exclamations. Les passants s'attroupaient tous et regardaient le ciel, en ne voyant rien, bien sûr. Lorsqu'assez de monde s'était rassemblé autour d'Achille, il lançait un gros pet sonore ! Les gens repartaient outrés, et lui amusé et content... L'ironie du sort est qu'il est mort dans les w.c de son appartement...

[modifier] Correspondance d'Achille

[modifier] 20 mai 1904

Carte de Russie (Saint-Pétersbourg) d'Achille Grenier à son gendre Stanislas et sa fille Marguerite (cachet de la Poste : 20 mai 1904). La différence de date entre le cachet de la poste russe et la carte (1er juin) vient des différents calendriers utilisés. Achille utilisait le calendrier grégorien, alors que la Russie utilise le calendrier julien. Il y a un écart de 13 jours entre les deux calendriers.

[modifier] 1er juin 1904

Carte de Russie (Saint-Pétersbourg), datée du 1er juin 1904, d'Achille Grenier à son gendre Stanislas et sa fille Marguerite.

[modifier] 16 décembre 1910

Sur le recto de la carte, date du tampon de la poste russe : 16 décembre 1910. Selon le calendrier grégorien, la carte a donc été écrite le 29 décembre 1910.

[modifier] 29 décembre 1910

Verso de la carte écrite de Russie (Saint-Pétersbourg) par Achille Grenier à sa fille Marguerite Miszkowska, qui habitait Nice (depuis 1904 ?).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. "Dictionnaire de la conversation et de la lecture" (volume 6). Léonard, coiffeur de la reine Marie-Antoinette, s'exile en Russie et y fait connaître la coiffure française, qui va se développer de plus en plus au XIXe siècle.