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Patronyme:Mestiri

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Patronyme Mestiri

La Famille Mesiri dans Wikipédia.

[modifier] Les Mestiri de Tunis

Il y a deux familles Mestiri distinctes sans aucun lien de parenté entre elles :

Famille illustre de la vieille bourgeoisie tunisoise. Le fondateur de cette lignée est Hadj Frej Cherif El Marzouk (Mestiri, ?) (Al Mounastiri) d'origine Monastirienne dont la famille a déjà fait des escales en Andalousie puis Tlemcén (Algérie), Monastir puis enfin Tunis où elle s'établit au Souk al Attarin (marché des parfumeurs) en qualité de Tajir (commerçant) vers 1217 Hégire (1802). Il habitait dès cette époque dans la rue Sidi Al Rassas. Son fils, Al Hadj Ahmed Mestiri (Mestiri, ?), commença la carrière de tajir puis entra dans le Makhzen comme caïd-gouverneur des Ouertan
Hadj Ahmed Mestiri (Mestiri, ?) se consacrera à l'agriculture et allait ainsi faire de l'agriculture la vocation de toute la famille jusqu'à nos jours. Les Mestiri représentaient une catégorie de notables beldis qui, tout en appartenant totalement à Tunis, se consacre exclusivement à l'exploitation de leurs terres situées principalement à Mateur (hanshir al kalbin) et à la Murnâguiya (hanshir Bou Hamed) ont été constituées habous par 'Al Hag Ahmed Mestiri (Mestiri, ?) au profit de sa descendance.Cette lignée d'agriculteurs donneraient par la suite quelques Ulamas (savants).

Les alliances des Mestiri s'effectuaient du XIXème siècle jusque vers 1915 avec diverses familles de souche dans la société citadine tunisoise:
- Des familles de vieille citadinité beldi artisans ou propriétaires terriens :Dellagi, Hajjam, Kastalli, Ben Ghachem, Bouhaouala
- Des familles de Uléama (savants):Belkhodja, Ben Mrad,Ennaifer,Bokri ou encore maraboutiques Maherzi
- Des familles Makhzen:Ben Abid,Ben Turkia,Djellouli
- Des familles intégrant la société tunisoise au XIX-èmeTej,Bahri,Chouikha,Mnakbi,Mezrioui et Sandourli

El Hadj Ahmed fonde la demeure de la rue Sidi Rassas , mais ses petits enfants et arrières petits enfants déménagent à l'Ariana , la Marsa et le Bardo.

Une autre vieille famille tunisoise aujourd'hui éteinte, originaire de la ville de Monastir actuellement connue sous le nom de Bitola et située en Macédoine (Ex-Yougoslavie). Homonyme de la ville tunisienne de Monastir, Bitola ou Monastir a successivement fait partie de l'Empire Ottoman, puis du Royaume de Serbie puis de la Yougoslavie et enfin aujourd'hui, de la Macédoine.

Installée à Tunis depuis le début de l’ère Husseinite, cette famille fondée par Othmane Mestiri (Mestiri, ?) un janissaire ottoman venu à Tunis, fournit quelques grands artisans Chaouachia à la capitale avant de s'intégrer au Makhzen Beylical suite à des mariages avec la famille princière vers 1830 (la femme de Hussein II Bey était une Monastiri de cette famille, de même que l'épouse de Sadok Bey elle fut la mère de plusieurs des beys régnants qui suivirent). Le palais Dar El Monastiri prés de Sidi Mehrez à Tunis qui fut leur principale propriété est aujourd'hui le siège du Centre National de Traduction.